Une amie a fait un stage de quelques mois au Brésil.  Elle a fait connaissance avec les brésiliens et en a appris sur leurs conditions de vie.  Ce qu'elle a découvert laisse perplexe.  Ne manquez pas cet article, non pas dans le journal de Montréal, mais ici même, dans mon blogue.

Deux faits l'ont profondément marquée : Les sans terres (le nom le dit, ceux qui ne parviennent pas à obtenir de terre agricole) et l'esclavage.

Concentrons-nous sur le deuxième point.  Les brésiliens qui n'ont pas de travail s'en font offrir un, mais pas à n'importe quel prix.  Ils doivent payer une taxe.  Sauf que, les intérêts de cette taxe sont si haurissants, qu'ils n'arrivent jamais à la payer.  Résultat : ils ne peuvent quitter cet endroit.  Ainsi, ils travaillent dans des conditions horribles, dans le fond d'un trou, avec de l'eau sale jusqu'à la taille, toute la journée et même la nuit...  Vu les conditions répugnantes dans lesquelles ils se retrouvent, ils tombent malade.  Ils ne reçoivent aucun soin et doivent continuer de travailler.  Lorsqu'ils deviennent trop malade pour travailler, leur soi-disant employeur les amène hors de l'endroit et les jette sur le bord de la route, les laissant mourir atrocément.

C'est épouvantable!  Je n'arrive pas à croire qu'une telle chose puisse se produire encore aujourd'hui, en 2004.